Elle fabrique aussi elle-même, à partir de racines, une sorte de colle ( le « neri » ) qui permettra aux fibres de tenir ensemble lors du séchage du papier. Du papier 100% végétal ! Un boulot de dingue !
Après tout ces préparatifs, l’étape de création des feuilles de papier peut commencer.
Et c’est également ici que commence notre workshop : nous allons faire du papier avec un motif en filigrane, il faut donc faire 2 couches de papier.
On recueille de l’eau chargée en fibres dans un cadre ( le « suki-geta » ) et on agite le tout pour faire se déposer les fibres le plus régulièrement possible sur un écran de bambou.
On recommence ensuite l’opération pour faire plusieurs feuilles ( Oui, bon, ok… je n’ai pas réussi à tout les coups, il faut quand même avoir un sacré coup de main pour faire de belles feuilles fines et régulières… )
Il ne reste plus qu’à laisser le papier sécher, et un jour plus tard : TADAM ! Voilà le résulat !
Merci pour tout, Chiaki !
千晶先生 ありがとうございました!
Pour découvrir son travail, tout en jolies matières et en finesse : Le site de Chiaki Morita.
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Et pour en savoir plus sur le Washi :
– De très bons articles sur le site Chiyogami touch :
Avoir la fibre ou pas et Atelier Kami-suki
– Un reportage en images sur le travail d’Ichibei Iwano, un maitre Washi qui a été déclaré « Trésor National vivant » du Japon ( rien que ça ! )