Kanamara matsuri • la matsuri du zizi

par aAlex
C’est un classique au Japon et sûrement la fête japonaise la plus connue à l’étranger car c’est une matsuri que l’on classe dans les fêtes bizarres et ça colle plutôt bien à l’image que l’on aime donner des japonais. La kanamara matsuri a lieu tous les 1° dimanche d’Avril.

Vraiment bizarre ? Pas forcement, cette matsuri existe pour une bonne raison. Le temple était autrefois fréquenté par les prostituées qui venaient prier pour être protégées des maladies vénériennes. Aujourd’hui, on peut voir des couples avec des jeunes enfants, la visite au temple est censée, entre autres, consolider l’harmonie dans le couple. Depuis 1985, l’argent récolté lors de la matsuri est reversé à la lutte contre le Sida. Pas mal de transsexuels et de travestis participent aussi à l’événement.

C’est la matsuri avec le plus grand nombre de gaijins au mètre carré et beaucoup de japonais ne comprennent pas pourquoi les gaijins viennent à ce genre de festival vu qu’ils ne sont pas directement concernés, sur le fond ça reste une fête religieuse.

kanamara, zizi matsuri, festival du zizi, japon, tokyo

À faire ? Oui pourquoi pas, mais ça n’est pas la matsuri indispensable à voir, juste une matsuri un peu différente, l’ambiance reste bon enfant, mais à éviter si les gaijins qui rigolent comme des abrutis ça vous énerve (en général, ils restent autour du temple et ils ne suivent pas le cortège dans les rues).
Les photos ont été prises sur 2011 et 2012 : en 2011 la procession avait été annulée à cause des événements récents dans le Tohoku, mais il y avait quand même eu une petite cérémonie dans le temple.

Réagir

8-O 
°O° 
8-D 
O_O 
:blurp: 
;) 
-_- 
:(( 
s-D 
:-p 
8) 
-_^ 
:savant: 
:savant2: 
:love: 
:) 
:-) 
:( 
:victory: 
 

4 Commentaires

Flo- 8 avril 2013 - 20h13

Un ami m’en avait parlé il y a longtemps et je suis content d’en apprendre plus et d’avoir des explications. C’est vrai que ça peut nous surprendre mais je comprends l’origine de cette fête. Une choses me perturbe un peu tout de même, les sucettes pénis sont-elles en vente également pour les enfants ? :/

Répondre
Petit félin 8 avril 2013 - 23h40

Je ne connaissais pas du tout!
La photo 9 est drôle!
Moi, j’ai aimé les photos et l’ambiance de la Hiwatari matsuri.
> Flo : je crois bien que les enfants peuvent acheter des sucettes, vu la photo 16.

Répondre
JiDai 9 avril 2013 - 0h21

Salut, je ne comprend pas bien le terme « Gaijin », du coup, j’ai fait un tour sur wikipedia qui m’indique un équivalent du mot étranger, pourquoi ne pas utiliser le mot étranger alors ?
C’est pas la première fois que je tombe sur des mots de ce genre, je trouve une peu dommage que vous ne mettiez pas un petite parenthèse donner un équivalent, une rapide définition ou carrement utiliser un équivalent français, si possible, pour les non-initiés.
Bon après je comprend que vous auriez l’impression de vous répéter. :)

Répondre
Eric 9 avril 2013 - 14h55

pour un japonais, étranger et gaijin ne sont pas vraiment équivalent. étranger est un mot relativement neutre et « géographique » gaijin emporte aussi une part de culturel et d’affect lorsqu’il est dit et on comprends dans ce texte que l’auteur veut transmettre une vision « nippone » et non une vision objective de l’événement.
c’est un peu comme l’utilisation de Toubab par un Sénégalais au lieu d’étranger blanc ou de zoreil par un réunionnais. il y a des connotations culturelles et émotionnelles attachées a ces termes qui ont leurs substituts « objectifs » dans la langue française.
ces nuances sont parfois légèrement racistes ou communautaires mais elles existent.
Ici L’utilisation de Gaijin renforce cette impression d’incompréhension (voire de rejets?)par des japonais qui se disent qu’au fond ces étrangers n’ont rien à faire a cette fete!

Pour comprendre le japonais et à fortiori les japonais, je n’ai qu’un mot!
Gambatte!!!

Répondre

Ça peut aussi vous intéresser

popup_site_editions

Du soleil levant
dans ta boite mail !

Pour ne rien rater de nos actualités, nouveaux livres, dédicaces…
abonnez-vous ci-dessous.